INSTALLATIONS DEUS EX MACHINA

INSTALLATIONS HIC ET NUNC

INSTALLATIONS poesies in situ

A la différence du deus ex machina de la tragédie grecque (machinerie dissimulée permettant de simuler une apparition divine), les œuvres Deus ex Machina soumettent l’outil mécanique au regard.

 

Les séries, initiées en 1995, regroupent œuvres murales, poèmes sonores, vidéo, installations, performances et poèmes-objets (cf. sections Installations et Poèmes-action).

Elles affirment la présence de l’outil mécanique (et du dispositif technique dans le cas des installations vidéo ou multimédia), interrogeant ses ressources créatives, ses limites, son marquage idéologique, la manière dont il affecte la perception et la forme du message.

 

La machine à écrire y revêt une dimension emblématique. Proche de l’obsolescence, elle n’est plus ici employée en tant qu’outil scripteur (comme c’est le cas pour les poèmes mécaniques) mais comme matériau. Dans son intégrité ou découpée, démontée et recomposée, elle traduit le glissement de l’outil vers l’icone (ou le fétiche dans le cas de la performance Welling Wall 3). Elle tend à faire signe et participe du vocabulaire de l’œuvre visuelle.

 

Dans une moindre mesure, d’autres outils mécanographiques sont intégrés aux œuvres Deus Ex Machina, comme les sténotypes, les machines braille Perkins. La série Videre met en exergue la part du regard dans l’appréhension du  poème visuel : elle repose sur l’emploi de boitiers et objectifs photographiques, prolongements mécaniques de l’œil.

L’ordinateur apparaît pour sa part dans divers poèmes visuels, et comme élément central d’installations interactives, à l’image de l’installation interactive Deus  ex Machina 7, installation qui constitue le cinquième Manifeste Poésiste.

 

Comme pour tous les domaines poétiques visuels, chacun établit principes et lignes-force avant que certaines œuvres ne les débordent, établissant des liens transverses.

Au delà des œuvres Deus ex Machina, des pièces de machine à écrire figurent ainsi dans les autres domaines, et tout particulièrement dans les série Hic Sunt Dracones, domaine de l’hybridation.