POEMES SONORES
ŒUVRES CHOISIES
ŒUVRES CHOISIES
DOMAINE DU POÈME
EN TANT QUE VIBRATION DE L'AIR
C’est le domaine de la poésie, en tant que vibration de l'air.
Les œuvres y sont déclinées sous formes de poèmes, installations et performances sonores. Bien plus qu’une version orale de la prose, chacune traduit un élan vers le poème, souvent contrarié et qui pourtant s’accomplit en ce qu’il fait œuvre.
C’est le domaine des poèmes qui se donnent à entendre, celui de sons s'efforçant de faire langue, et de faire sens, organisant le dialogue entre le corps et la machine, entre des voix de synthèse et la vibration des cordes vocales.
SERIE SILENCI
Les premières œuvres sont des enregistrements bruts, sans coupe ni montage : des prises de son immobiles, de longs silences - ou presque (Silenci 1-7, 1991-1995). Les poèmes déroulent un "espace-temps" d'avant le langage ; tout juste un élan, retenu dans une partition vierge. Parfois, à peine audibles, affleurent un souffle, sinon un rien de vent, un cliquetis parasite ou bien une rumeur indistincte. Insensiblement pourtant, les sons laissent d’être fortuits : suivant une cadence imperceptible à force de lenteur, cliquetis épars et souffles légers égrènent en morse les lettres du mot « poesia » (silenci 7). Une parole, audible, mais inintelligible.
SERIE PARAULA
Les œuvres de la série Paraula (1993-1996) répondent comme autant d’échos à l’itinérance qui, d’un poème l’autre, conduit la narration des suites en prose : les Parfums Vagabonds (1989), Au dehors brûlaient les cimes (1991) puis Les Ors du déluge, première suite urbaine (1992)…
Enregistrées au gré de déambulations, elles filent un paysage sonore, oscillant entre espaces urbains et périurbains. En fait de rythmique, le bruit des pas dans un chemin de terre, un terrain vague, sur le macadam ; et leurs échos, dans une ruelle, une cathédrale ou une friche industrielle, doucement réverbérés par le flot d’un canal.
Entre une aube et le tumulte des pas perdus, les parcours, les villes et les moments varient d’un enregistrement l’autre. Les poèmes consignent divers incidents de parcours et attestent peu à peu de présences humaines : une porte claquée, le bruit de moteurs, un cri distant, des rires, des voix, comme par effraction, et des bribes de conversations, cueillies à la volée.
DEUS EX MACHINA / SOUND POEMS
Avec les poèmes sonores Deus ex Machina débute le montage et le traitement numérique des sources sonores (toutes liées à l’inscription, la phonation, à la production et à la diffusion de signes, à l’expression de messages linguistiques).
Les œuvres sont âpres, agressives, l’espace sonore est d’abord saturé de sons mécaniques et numériques : samples de machines à écrire, d’imprimantes laser, ou jet d’encre, pianotement des doigts sur des claviers, sons de connections réseau, sons de bugs, ou de crash informatique, d’une plume griffant le papier.
POEMES SONORES
recueil de sept poèmes sonores
création : jsld, fabrice planquette
1997
Le recueil sonore Deus ex Machina 1.0 est la première collaboration entre Fabrice Planquette et Jean-Sébastien Leblond-Duniach ; il circonscrit le vocabulaire de l’œuvre poétique sonore, regroupant des sons liés à l’écriture et à la communication linguistique,
Un double registre sonore est de prime abord identifiable. D'une part les sons relevant de l’espace phonatoire, celui du texte l’énoncé (voix humaines ou de synthèse). D'autre part des sons relevant de l’outil et de la médiatisation (samples de machines à écrire, d’imprimantes, de modems...).
Ouvrant sur un environnement sonore exclusivement mécanique, le deus ex machina 1.0 marque l’émergence progressive de la parole. Du souffle au cri (plage 2), de la lettre (plage 3) au mot (plage 4) puis à l’articulation discursive, la quête de la parole est marquée par une oscillation entre dimension mécanique et humaine. Les deux registres n’apparaissent cependant pas clivés : le second poème voit ainsi le sample d’un cri humain, mis en boucle (sans atténuation de la jonction entre deux samples), se muer rapidement en un son agressif proche de celui d’un moteur. C’est alors le traitement informatique brut du cri qui réintroduit paradoxalement la dimension mécanique. Et l’oscillation entre sons humains et mécaniques perdure tandis qu’est atteinte l’expression discursive, non seulement avec la présence de samples de machines mais également avec l’alternance et la juxtaposition de voix humaines et synthétiques (poèmes 4 et 5).
Au mouvement premier de l’œuvre, celui de l’émergence de la parole, succède alors un second dessein, l’aspiration à l’expression poétique. A l’image des avant-gardes poétiques de l’après seconde guerre mondiale, nées d’un sentiment de corruption de la parole par les discours propagandistes issus des grands totalitarismes, le deus ex machina1.0 fonde l’acte poétique sur la confrontation aux discours manipulatoires. Le troisième poème, épelant le mot arbeit, d’une voix enfantine, vient ainsi en écho à l’interrogation de Pierre Garnier quant au sens du mot libre après l’inscription d’arbeit macht frei à l’entrée du camp d’Auschwitz. La sixième plage marque une perte du sens : un même message (discours de S. Milosevic au parlement serbe) se voit inlassablement répété tandis qu’en varient les traductions (mêlant à la véritable traduction fragments de poèmes, commentaires politiques martiaux et humoristiques...), avant d’être rendu inintelligible par une déformation du matériau sonore. Dans la confusion entretenue, la dernière des traductions proposées, évoque cependant la différence entre la poésie et les autres formes de discours : si rien ne distingue la poésie au plan de la substance du contenu, il n’est pas sur qu’elle ne se différencie pas des autres types de discours par une organisation propre de son contenu (groupe mu).
Le septième poème offre en ouverture une définition de la propagande : “Tel est le secret de la propagande, abreuver des idées de la propagande celui que la propagande veut attraper, sans même qu’il s’en aperçoive ! Bien sûr la propagande a une intention, mais celle-ci doit-être si habillement, si intelligemment tenue secrète que celui qui devra en être empli ne s’en apercevra même pas” (Goebbels). Prolongeant le brouillage de l’information par une accumulation de messages de diverses natures (publicités, discours politiques, reportages, programmes d’informations...) et issus de différents médias, le poème mixe ainsi des sources audio pré-enregistrées (années 30-70) et des bribes de programmes radiophoniques et télévisuels enregistrées en direct. Réalisé en temps réel, ce poème rend compte d’un dispositif de mix pouvant être également produit sous forme de performance.
suivant les principes énoncés en 1995 dans le second manifeste poésiste (manifeste poésiste 2, position 2.3).
1999-2000
oeuvre autonome
une plage
durée : 31min37s
conception : jsld, fp
réalisation : fp
texte : jsld
(manifeste 3 - morse)
Le deus ex machina 1.4 est la translittération en morse d’un extrait du troisième manifeste poésiste.La conversion du texte alphabétique en code morse est d’abord réalisée dans un traitement de texte, par un changement de police (morse code font) avant qu’un son ne soit associé à chacun des signes obtenus (impact de grosse caisse pour les traits, de charleston pour les points). Issus de boites à rythme emblématiques de la production musicale électronique (jusqu’à la caricature), les samples varient en fonction de la nature du texte original : au texte standard correspond un registre sonore (boite à rythme MC303-groove box) le distinguant des citations et autres inscriptions en italique (boite à rythme type 909) ainsi que des inscriptions en corps gras (type 808).Certains signes (lettres accentuées, signes de ponctuation...) non reconnus lors de la translittération en morse (police américaine) sont visualisés par un rectangle évidé, signe alors associé au sample d’un bug numérique.
Le deus ex machina 1.4 rend compte d’une ambiguïté, d’une hésitation entre perception musicale et discursive introduite dans le deus ex machina 1.0 (poème 5) par l’enchaînement de propositions contradictoires : ceci ne serait pas un poème / ceci ne serait pas de la musique /ceci n’est pas un poème / ceci n’est pas de la musique /ceci est un poème.
Liminale, l’oeuvre s’efforce de circonscrire le champ de la création poétique par l’exploration des frontières disciplinaires, jusqu’à rendre compte de perceptions paradoxales ; dans le deus ex machina 1.4 comme dans un grand nombre de poèmes visuels, le matériau employé tend à occulter l’organisation linguistique
1999-2000
oeuvre autonome
une plage
durée : 31min37s
conception : jsld, fp
réalisation : fp
texte : jsld
(manifeste 3 - morse)
Le deus ex machina 1.4 est la translittération en morse d’un extrait du troisième manifeste poésiste.La conversion du texte alphabétique en code morse est d’abord réalisée dans un traitement de texte, par un changement de police (morse code font) avant qu’un son ne soit associé à chacun des signes obtenus (impact de grosse caisse pour les traits, de charleston pour les points). Issus de boites à rythme emblématiques de la production musicale électronique (jusqu’à la caricature), les samples varient en fonction de la nature du texte original : au texte standard correspond un registre sonore (boite à rythme MC303-groove box) le distinguant des citations et autres inscriptions en italique (boite à rythme type 909) ainsi que des inscriptions en corps gras (type 808).Certains signes (lettres accentuées, signes de ponctuation...) non reconnus lors de la translittération en morse (police américaine) sont visualisés par un rectangle évidé, signe alors associé au sample d’un bug numérique.
Le deus ex machina 1.4 rend compte d’une ambiguïté, d’une hésitation entre perception musicale et discursive introduite dans le deus ex machina 1.0 (poème 5) par l’enchaînement de propositions contradictoires : ceci ne serait pas un poème / ceci ne serait pas de la musique /ceci n’est pas un poème / ceci n’est pas de la musique /ceci est un poème.
Liminale, l’oeuvre s’efforce de circonscrire le champ de la création poétique par l’exploration des frontières disciplinaires, jusqu’à rendre compte de perceptions paradoxales ; dans le deus ex machina 1.4 comme dans un grand nombre de poèmes visuels, le matériau employé tend à occulter l’organisation linguistique
durée : 31min37s
création : jsld, Fabrice Planquette
La performance Mix-01 ne diffère pas du mix de musique électronique par la nature du dispositif technique (doubles platines et mixette, disques vinyls), mais par celle du matériau sonore. Celui-ci n'est pas musical mais linguistique : disques de contes, d'aventures, de poèmes et autres disques atypiques (disque de secours psychologique...). La production de la performance mix-01 ne répond donc pas à la seule logique de composition musicale (mélodique, rythmique, harmonique...) mais avant tout à une logique narrative, construite sur l'enchaînement, la juxtaposition, la combinaison de divers types de récits, de différents registres narratifs.
Huit sources sonores sont utilisées dans le déroulement de la performance : deux platines de mix d'une part, huit moniteurs vidéo d'autre part (une version laptop a été créé à Tokyo en 2006, reposant sur un dispositif de projection vidéo). Chacun de ces moniteurs diffuse une séquence vidéo ainsi qu'une séquence audio. L'espace sonore de l'oeuvre résulte de la combinaison des sources audio, la perception évoluant suivant les déplacements des spectateurs autour du dispositif.
Chaque vidéo (cadrages serrés sur les platines et sur des disques de couleurs différentes) est construite sur le même principe : les disques tournent dans un premier temps à vide avant que n'apparaisse le bras de la platine. Dans un troisième temps apparaissent à leur tour les lettres du mot poesia (une par vidéo), chacune d'elles inscrite sur un des six disques. En fin de performance, le bras vient buter sur les lettres, produisant (avec un léger décalage temporel) un bruit mat et une répétition des derniers mots enregistrés sur le disque avant la butée.
INSTALLATIONS SONORES
module audio
Uncorporated, 2005
création : Cantieri Culturali alla Zisa, Palerme (Grande Vasca), mai 2005.
(photographies ci-contre : Maison de la Culture d’Amiens, décembre 2005)
Commissariat : Olivier Grasser
conception dispositif, texte :
Jean-Sébastien Leblond-Duniach
réalisation audio, co-conception dispositif :
Fabrice Planquette.
réalisation cubes (dispositif création) :
Dominique de Beir.
voix masuline :
Vincenzo Cugno Garano.
voix féminine :
Margherita Anello.
dispositif :
Deux cubes, lacérés et perforés, sont suspendus en vis-à-vis dans l’espace d’exposition.
Chacune des séquences textuelles originales (cf. ci-dessous) donne lieu à deux séquences audio : la première consiste en un enregistrement littéral du texte, la seconde en sa translittération en morse.
Aux deux signes fondant le langage morse - traits et points - sont respectivement associés des sons de lacérations et de perforations.
Dans le premier cube est diffusé l’enregistrement littéral de la première séquence (voix masculine), enregistrement sur lequel vient se superposer la translittération en morse de la seconde séquence textuelle. Le même principe est appliqué dans le second cube : séquence textuelle 2 (voix féminine) + séquence morse 1).
note :
le dispositif spatial est susceptible d’évoluer ou de varier en fonction du lieu de production de l’installation.
L’installation repose sur un texte double, relation d’un même événement par ses deux protagonistes (un homme et une jeune femme), rendant ainsi compte de divergences d’intentions, de perception et de l’instrumentalisation du malentendu.
Chacune des deux séquences textuelles est dans un premier temps traduite en morse (translittération), avant que de faire l’objet d’un traitement audio (module MAX MSP) : à chacun des signes du langage morse (traits et points) est substitué un sample spécifique (sons de lacération et de perforation).
Depuis le texte original sont ainsi produites deux partitions sonores désormais inintelligibles, partitions cessant qui plus est d’être perçues en tant qu’objets linguistiques.
Le texte est également lu et enregistré - en italien dans la version originale - par deux interprètes. La dernière phase consiste ensuite à mixer l’enregistrement de la voix féminine et la partition morse issue du texte masculin, puis la voix masculine et la partition morse du récit féminin.
La perception de chacun des énoncés se voit ainsi parasitée par la version morse de l’autre récit ; les sons de perforations, de lacérations, créent dans le texte - tel un emporte-pièce - hésitations, manques, ruptures et suspensions narratives, ajoutant un trouble au malentendu mis à jour par la double narration.
séquence 1
voix masculine
[perforations]
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pendant quelques minutes
je restais suspendu à hauteur du balcon
abrité du regard des rares passants
par le mur du jardin et l’épaisseur du feuillage
immobile et tapi
au bénéfice d’une lune absente
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oubliais l’odeur entêtante du jasmin
ravivant la promesse du butin
vingt monnaies anciennes
reposant dans leurs alcôves de feutrine
à l’abri trop précaire
du second tiroir d’un bureau d’acajou
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peu à peu enhardi
par la pénombre et le silence persistant
je décidais de franchir l’ultime obstacle
et comme je m’approchais du moucharabieh
un cri bref et étonnamment proche
me fit dévaler du perchoir
et prestement détaler
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pelouse
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regagner l’abri de
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foule
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[perforations]
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cinq jours durant
sitôt la nuit tombée
je passais devant la maison
trouvant les lumières immuablement allumées
faisant mienne l’impatiente croissante
de mon commanditaire
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vint le vendredi
et l’obscurité de nouveau
et de nouveau j’escaladais la façade, jusqu’au balcon
prêtant l’oreille au moindre bruit.
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Comme le silence ne parvenait à dissiper ma méfiance
la lame au fourreau et la main crispée sur le manche
je m’inclinais lentement
et avouant ma présence, à défaut de mes intentions
d’un souffle modulé
je murmurais ces quelques vers
consciencieusement appris
et à l’utilité en maintes occasions éprouvée :
zéphyr
et l’ombre vibrante
sous l’aile de l’épervier
souffle
qui de son aile connaît l’avers
l’éclat lunaire, le scintillement de ses plumes
ombre et mille éclats
d’un battement d’aile confondus
unis d’amour
zéphyr, souffle
caresse nocturne
mouvement d’une mèche brune sur ton front
et son ombre frémissante
coulée sur ta joue
et jusqu’à tes lèvres scellées
engloutie
dans l’espoir d’un soupir
séquence 2
voix féminine
[perforations]
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après le dîner, je gagnais le bureau de mon père
que ses affaires pour deux jours
avaient appelé à Damas.
Dans son fauteuil retourné
enjambant le seuil du balcon
je goûtais la fraîcheur miraculeuse,
souffle délicat filtrant du moucharabieh
accordé à l’odeur des livres,
à celle du jasmin grimpant dans l’ombre
et dont quelques fleurs vacillent au raz du treillage.
De la rue me parvenaient quelques faibles lueurs
et sons de pas, voix des derniers marchands ambulants
et le bruit dissipé d’un moteur et les râles d’un ivrogne
parfois ponctués d’injures.
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imperceptiblement
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fil de mes songes
•
j’en vins
à imaginer une présence
proche
un vague souffle
ombre dans l’ombre du feuillage
une silhouette peut-être
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•
quelques minutes durant je prêtais l’oreille
interrogeant le silence par delà les rumeurs de la rue
tâchant de taire mon souffle oppressé
et les battements trop rapides de mon cœur.
Et depuis l’ombre une ombre s’inclina
effleurant le moucharabieh
et de surprise un cri m’échappa
provoquant sa chute
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feuillage affolé
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de sa fuite
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à son retour l’après-midi suivante
mon père m’offrit présents, tendre sourires
et une agitation mal dissimulée
à laquelle je répondis en redoublant de sourires.
Je fis le choix de taire l’événement
prolongeant le souvenir de ma crainte
celui de l’ombre, plus craintive encore
•
son de ses foulées rapides
sur la l’herbe fraîchement arrosée.
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vint le jeudi
et mon père m’annonça devoir repartir à Damas
exprimant sa peine
à l’idée de m’abandonner encore
le regard partagé entre soulagement
et regrets sincères.
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Dès le lendemain, sitôt venu le crépuscule
je retrouvais le balcon, l’obscurité,
l’odeur des livres et du jasmin.
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Comme j’hésitais encore
entre impatience et appréhension
l’ombre de nouveau s’inclina
et d’un murmure
enchanta mon trouble
zéphyr
et l’ombre vibrante
sous l’aile de l’épervier
souffle
qui de son aile connaît l’avers
l’éclat lunaire, le scintillement de ses plumes
ombre et mille éclats
d’un battement d’aile confondus
unis d’amour
zéphyr, souffle
caresse nocturne
mouvement d’une mèche brune sur ton front
et son ombre frémissante
coulée sur ta joue
et jusqu’à tes lèvres scellées
engloutie
dans l’espoir d’un soupir
DISCOGRAPHIE
paraula 1
1994
oeuvre autonome
une plage
durée : 22min
conception et réalisation : jsld
paraula 2
1995
oeuvre autonome
trois plages
durée : 26min
conception et réalisation : jsld
deus ex machina 1.0 1997
oeuvre autonome sept plages
durée : 31min11s
composition : jsld, fabrice planquette réalisation : fp
deus ex machina 1.1 1998
oeuvre autonome une plage
durée : 13min
composition : jsld, fabrice planquette réalisation : fp
(version longue du souffle)
deus ex machina 1.2 1999
oeuvre autonome une plage
durée : 9min22s
composition : jsld, fabrice planquette réalisation : fp
deus ex machina 1.31 1998
oeuvre autonome
99 plages
durée : 74min conception : jsld réalisation : fp
deus ex machina 1.32 1998
oeuvre autonome
une plage
durée : 9s
conception : jsld réalisation : fp
deus ex machina 1.33 1998
oeuvre autonome
0 plage
durée : 0s
conception : jsld réalisation : fp
deus ex machina 1.4 1999-2000
oeuvre autonome une plage
durée : 31min37s conception : jsld, fp réalisation : fp
texte : jsld
(manifeste 3 - morse)
deus ex machina 1.5
1999
média d’installation (dem7) une plage
durée : 57min54s
conception dispositif : jsld composition et réalisation média : fp
deus ex machina 1.61 1999
média d’installation (dem7) une plage
durée : 3min51s
conception dispositif : jsld composition et réalisation média : fp (bande casque dem7)
deus ex machina 1.62 1999
média d’installation (dem7) une plage
durée : 3min51s
conception dispositif : jsld composition et réalisation média : fp (bande casque dem7)
deus ex machina 2.x
1998-2007
oeuvre autonome - média d’installation
99 plages
durée : 6min38s
conception : jsld, fp
réalisation : fp
texte : jsld
voix : Ralph, cathy, pierre, yukio (synthèses vocales, 11/98), Françoise Longeard (France, 11/99), Raphaël Dakpogan (Bénin, 02/00), anonyme (Algérie, 05/03), Attila Gergely (Hongrie, O6/04), Viktoria Kolzsi (Hongrie, 02/05), Margherita Anello (Ita- lie, 05/05), Vincenzo Cugno Garano (Italie, 05/05), Shun Nakaseko (Japon, 09/06), Nanae Yuyama (Japon, 10/06), Mika Shimomura (Japon, 10/06), Kanako Matsuno (Japon, 10/06)...
deus ex machina 3.0
1999
oeuvre autonome - média d’installation une plage
jsld cv p9
durée : 3min26s conception : jsld, fp réalisation : fp texte : jsld (manifeste 4)
deus ex machina 4.0
2001
enregistrement performance mix-01 une plage
durée : 25min conception : jsld composition : jsld, fp réalisation : fp
deus ex machina 5.0
2002
oeuvre autonome - média d’installation 5 plages
durée : 25min
conception réalisation: jsld
deus ex machina 6.0
2002
oeuvre autonome - performance
une plage
durée : 13min20s (variable en performance) conception et réalisation : jsld
welling wall 3
2000
bande originale du film éponyme une plage
durée : 24min48s
composition : jsld, fp
réalisation : fp
poesia [acte] 1
2000
bande originale du film éponyme une plage
durée : 7min18s
composition : jsld, fp
réalisation : fp
stigmates
2005
oeuvre autonome - média d’installation une plage
durée : 5min 45s
composition : jsld, fp
texte original : jsld
réalisation : fp
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